Chapitre 21: Derniers Romantiques

Les Derniers Romantiques Européens

En France

 

Gabriel Fauré

faureDescendant d’une famille d’artisans, n’ayant aucun rapport avec la musique, Gabriel Fauré naquit à Pamiers en 1845. Il se rendit à Paris dès l’âge de neuf ans pour faire des études musicales à l’Ecole Niedermeyer. Il eut pour professeur Camille Saint-Saëns. A l’âge de vingt ans, il commença sa carrière d’organiste dans des églises et ne l’interrompit qu’en 1870 pour son engagement dans l’armée, pendant la guerre franco-prussienne. De retour à Paris en 1871, il devint organiste titulaire à l’église de Saint Sulpice, puis trois ans plus tard à l’église de la Madeleine où il remplaça Saint-Saëns. Ses fiançailles avec la fille de la musicienne Pauline Viardot rompues, il fit un voyage en Allemagne où il rencontra Franz Liszt et assista à la Tétralogie de Richard Wagner qui l’impressionna beaucoup. En 1883, il épousa la fille du sculpteur Frémiet avec laquelle il eut deux fils. Il se remit à la composition et produisit principalement des pièces pour piano et des chansons. Il fit un voyage à Venise et à son retour en France, il fut nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris, dont il devint le directeur en 1905, malgré la surdité qui le frappait et qui devint de plus en plus forte jusqu’à le contraindre à prendre sa retraite en 1920. Il mourut à Paris d’une pneumonie, en 1924.
Son œuvre comporte principalement des morceaux pour piano et de la musique de chambre. Etant peu enclin à l’orchestration, il n’a composé que peu d’œuvres orchestrales. Ses œuvres pour piano se ressentent de l’influence de Schumann et de Chopin, sans avoir toutefois leur élan et leur audace romantique. Dans sa musique de chambre, notons les sonates pour violon et piano, les trios pour piano, violon et violoncelle et des quatuors. A remarquer la célèbre « Elégie pour violoncelle et piano » op.24 qui fut arrangée plus tard pour violoncelle et orchestre par le compositeur lui-même. Dans le domaine de la musique orchestrale, notons la « Pavane en fa dièse mineur » op.50, composée en 1887 pour un petit orchestre, œuvre mélodieuse et sereine avec un fond de tristesse, la musique de scène pour « Pelleas et Mélisande » écrite en 1898 et la suite « Masques et Bergamasques » qui est une charmante petite œuvre (1919). Son « Requiem » achevé en 1890 est devenu célèbre, tout en étant plus serein et calme que ceux de Mozart, Verdi et Brahms. Les passages les plus connus sont « Pie Jesu » et « In paradisum ».

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Vincent d’Indy

vincentdindyNé à Paris en 1851, il étudia la musique avec César Franck. En 1876, il assista à la première représentation de la « Tétralogie » de Richard Wagner à Bayreuth et rencontra même le compositeur. Entre 1884 et 1885, il produisit « Le chant de la cloche » et la « Symphonie sur un chant montagnard français ». Il voyagea en Italie et en Allemagne où il rencontra Brahms et Liszt. Il fit aussi de nombreux séjours en Suisse. Rigoureux dans son catholicisme, il le fut aussi pour la musique, étant un fervent partisan de l’harmonie et admirateur des compositeurs allemands. Il aimait beaucoup se promener dans la nature et d’ailleurs, ses œuvres orchestrales sont généralement descriptives et portent des noms évocateurs comme « Jour d’été sur la montagne », « La foret enchantée », « Poème des rivages » et la plus connue, « Symphonie cévenole » (Symphonie sur un chant montagnard français), la « Symphonie N.2″ en si bémol majeur est grande, élégante et racée et reflète l’influence wagnérienne. Dans Wallenstein, on trouve des reminiscences militaires du « Prophète » de Meyerbeer qui interfèrent avec des citations de la « Tetralogie » de Wagner.  A remarquer la contemplation mystique du mouvement lent. Il est également auteur de musique de chambre: trios, quatuors et quintettes, ainsi que des sonates pour piano, pour violon et pour violoncelle. Il mourut à Paris en 1931.

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D’autres Compositeurs

Ernest Chausson (1855-1899) termina ses études de droit et puis s’inscrivit au Conservatoire de Paris pour étudier la musique. Il assista à la création du « Parsifal » de Richard Wagner et fut impressionné. Il mourut à l’âge de 44 ans d’une chute de bicyclette. Son œuvre, relativement restreinte fut influencée par Richard Wagner et César Franck. Il est connu surtout pour son « Poème pour violon et orchestre » op.25 et pour le « Poème de l’amour et de la mer ».
André Messager (1853-1929) compositeur et chef d’orchestre devenu directeur de l’Opéra-comique de Paris où il fit donner la première représentation de « Pélléas et Mélisande » de Debussy, en 1902. Il a composé quelques opéras comiques et opérettes, mais il est plus connu pour son ballet « Les deux pigeons ».
Charles-Marie Widor (1844-1937) compositeur et organiste français, connu surtout pour ses dix « symphonies pour orgue » qui ressemblent plutôt à des suites françaises à cinq ou six mouvements, qu’à des symphonies dans la tradition romantique allemande. Il eut parmi ses élèves, Louis Vierne, autre compositeur d’œuvres pour orgue.

En  Italie

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Giacomo Puccini

giacomopucciniAssimilé au courant musical appelé « vérisme », qui comptait dans ses rangs Mascagni et Leoncavallo, Giacomo Puccini s’élève bien au-dessus de ses contemporains en musique lyrique. Né en 1858 à Lucca dans une famille de musiciens d’église, il devint lui-même organiste. Il découvrit sa vocation pour le théâtre lyrique, après avoir assisté à une représentation de « l’Aida » de Verdi à Pise, en 1876. Il poursuivit ses études musicales au Conservatoire de Milan, à partir de 1880, avec Amilcare Ponchielli. En 1882, il composa son premier opéra « Le Villi », d’après une légende allemande, qui fut représenté à Milan, deux ans plus tard et sur la demande de l’éditeur Ricordi, il composa en 1889 « Edgar » d’après Musset. Il se maria et eut un fils, Tonio. Il rencontra Giuseppe Verdi qui l’invita à sa table. Mais son style et sa personnalité ne commencèrent à s’affirmer qu’à partir de « Manon Lescaut » (1893) d’après le roman de l’abbé Prévost, sur un livret de Illica et Giacosa.
Son premier chef d’œuvre, « La Bohème », adapté des « Scènes de la vie de bohème » de Murger par Illica et Giacosa, sera représenté en 1896 à Turin. Le succès ne vint pas dès la première représentation, mais il arriva assez vite et fut presque mondial. Suivront ses autres chefs d’œuvre que sont « Tosca » représenté en 1900 à Rome et « Madame Butterfly » en 1904, à La Scala de Milan. « La Fanciulla del West » fut créée au Metropolitan Opera de New-York en 1910, sous la direction de Toscanini. Le tryptique comprenant trois courts opéras, fut également représenté la première fois à New-York. Son dernier ouvrage « Turandot », commencé en 1924, resta inachevé à cause de la mort de Puccini cette même année, à Bruxelles, des suites d’un cancer de la gorge.
Les œuvres: Comme Verdi dans sa maturité, les opéras de Puccini ne sont pas une suite d’airs et d’ensembles séparés, mais ils sont reliés par une orchestration très riche qui leur donne plus d’unité. On ressent chez lui les influences de Verdi, de Wagner, mais aussi de Debussy et probablement de Richard Strauss. « La Bohème » est un opéra qui représente le mieux, l’art de Puccini, avec l’orchestration flamboyante qui, dès le début du premier acte, fait ressortir les motifs qui vont se présenter dans la suite, comme l’air de Rodolfo « Che gelida manina » lors de sa rencontre avec Mimi, belle mélodie fluide qui va s’amplifier, suivie de la charmante réponse de la jeune fille « Si, mi chiamano Mimi ». Le thème du duo d’amour de la fin du premier acte « O soave fanciulla » revient souvent au cours de l’opéra. Le 2e acte se déroule sur une place de Paris et la musique rend très bien l’agitation de la foule « avec des bribes de chœur, des morceaux de récitatifs et un accompagnement orchestral qui donne de la cohésion à la scène » (Kobbé). Marcel et Musetta s’aiment et elle chante un air sur un rythme de valse « Quando me n’vo soletta » (Quand je m’en vais toute seule). Au 3e acte, la phtisie de Mimi s’aggrave. Elle chante « Donde lieta uscii » et l’acte se termine par une dispute entre Marcello et Musetta. Au dernier acte, dans la mansarde où Mimi vient se coucher, mourante. Le motif de l’air « Sono andati, fingevo di dormire » (Ils sont partis, je faisais semblant de dormir) résonnera tragiquement à la fin, repris par tout l’orchestre, à la mort de Mimi.
« Tosca » commence par trois accords orchestraux « fortissimo » qui symbolisent Scarpia, le sinistre chef de la police, puis Mario Cavaradossi (ténor) chante en peignant le portrait d’une femme, dans une église, le magnifique « Recondita armonia ». Tosca, la femme aimée, le rejoint et après une scène de jalousie provoquée par le portrait qui est celui d’une autre femme, repart. Scarpia (baryton) rentre dans l’église pour faire arrêter Mario qui cache un prisonnier politique et participe à un puissant et magnifique « Te Deum » qui se termine par les trois puissants accords du début. Au second acte, dans le Palais Farnese, Scarpia fait torturer Mario pour qu’il révèle la cachette du prisonnier. Il convoite Tosca et lui promet d’épargner Mario, si elle se donne à lui. Elle chante son air célèbre « Vissi d’arte, vissi d’amore » (Je vécus d’art et d’amour), mais lorsque Scarpia vient vers elle pour la posséder, elle le poignarde dans une scène très dramatique. Au dernier acte, qui se déroule sur la terrasse du Château Saint-Ange, Mario chante, avant son exécution « E lucevan le stelle…o dolci baci » (Les étoiles brillaient…o doux baisers). La promesse de Scarpia était fausse: Mario est réellement exécuté et Tosca se jette dans le vide. « Madame Butterfly » est l’histoire d’un lieutenant américain, Pinkerton, qui aime une japonaise, Cio-cio-san, appelée Madame Butterfly, l’épouse, repart aux Etats-Unis en promettant de revenir, mais revient trois ans plus tard avec son épouse américaine et Cio-cio-san, apprenant la vérité, se tue. Dans cet opéra, Puccini a su donner l’ambiance japonaise en s’inspirant de la musique de ce pays, comme le motif du prélude qui réapparait dans tout l’opéra. Les airs les plus célèbres sont « Viene la sera » au premier acte, « Un bel di vedremo » au second acte et « Addio fiorito asil » au dernier acte.
Le « tryptique » comprend trois courts opéras en un seul acte, « Il Tabarro« , « Suora Angelica » et « Gianni Schicchi« , personnage inspiré de « l’Enfer » de Dante. C’est surtout ce dernier qui est le plus souvent joué. L’air le plus connu est « O mio babbino caro ». « Turandot« , inspiré d’une fable théâtrale de Carlo Gozzi, est un chef d’œuvre dans lequel l’harmonie est plus audacieuse que dans tous les autres opéras de Puccini, l’écriture chorale est d’une puissance inégalée et l’atmosphère orientale de la Chine est très bien rendue. L’histoire raconte que dans la Chine médiévale, la princesse Turandot, belle et cruelle, propose à ses nombreux prétendants, trois énigmes. S’ils les résolvent, ils gagnent sa main, s’ils échouent, ils sont décapités. C’est le prince Calaf qui réussira à les résoudre et obtiendra la main de la princesse. A part les passages les plus connus comme l’air « Non piangere, Liù » de Calaf, au premier acte, « In questa reggia » de Turandot au 2e acte et « Nessun dorma » de Calaf au 3e acte, notons les remarquables chœurs majestueux de la foule « Diecimila anni al nostro Imperatore ».

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Ottorino Respighi

ottorinorespighiBien que né à la fin du XIXe siècle, en 1879, à Bologne, Respighi appartient aux derniers romantiques. Il étudia la musique avec Giuseppe Martucci, dans sa ville et plus tard, avec Rimsky-Korsakov en Russie et Max Bruch en Allemagne. En plus de ces influences, il subit aussi celles de Debussy et de Richard Strauss, dans des œuvres comme « Le fontane di Roma » (1916) et « I pini di Roma » (1924). Il mourut à Rome, en 1936. Son œuvre comporte aussi quelques opéras, mais il est surtout connu pour ses poèmes symphoniques: « Les Fontaines de Rome » décrivent quatre fontaines de la ville éternelle, en quatre mouvements, à différents moments de la journée (Villa Giulia, Tritone, Trevi et villa Médicis). « Les pins de Rome » décrivent aussi en quatre mouvements, les pins de la Villa Borghese, des catacombes, du Gianicolo et de la Via Appia. « La Boutique fantasque » composée en 1919, est une transcription orchestrale d’œuvres pour piano de Rossini, comme la fameuse « tarentelle ». D’autres œuvres assez connues, sont les suites pour petit orchestre « Gli uccelli » (Les oiseaux), génial pastiche dans le style ancien « Feste romane » (Fêtes romaines) écrites entre 1927 et 1928 et « Danses et airs anciens » sur des motifs de compositeurs baroques italiens, le « Tryptique d’après Botticcelli » qui est l’un de ses chef d’oeuvres. Il est aussi l’auteur d’un concerto pour piano d’un romantisme flamboyant avec une savante polyphonie et des sonates pour violon et piano dans lesquelles on retrouve les influences de Robert Schumann, César Franck et Johannes Brahms.

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Autres Compositeurs

Amilcare Ponchielli (1834-1866) professeur au Conservatoire de Milan, qui eut Puccini parmi ses élèves, est un auteur d’opéras dont le seul connu est « La Gioconda » représenté à Milan en 1876. Le passage le plus célèbre de cet opéra est le fameux ballet « La ronde des heures ».
Pietro Mascagni (1863-1945), compositeur et chef d’orchestre est surtout connu pour son opéra « Cavalleria rusticana » (1890), moins pour « L’amico Fritz » (1891). La « Cavalleria… » est très populaire, car elle contient de belles mélodies plutôt faciles.
Ruggero Leoncavallo (1857-1919) est connu pour son opéra « I pagliacci » (1892) aussi populaire que celui de Mascagni, pour les mêmes raisons. D’ailleurs, ces deux opéras, très courts, sont souvent joués ensemble dans une même soirée.
Ferruccio Busoni (1866-1924), né d’une mère pianiste d’origine allemande et d’un père clarinettiste italien, à Empoli, enfant prodige, il alla jouer quelques-unes de ses œuvres à Vienne et rencontra Brahms et Liszt dont il subit l’influence. En 1894, il s’installa à Berlin, mais résida à Zurich pendant la première guerre mondiale et retourna à Berlin à la fin de la guerre. Il y mourut en 1924. Il est surtout connu pour ses transcriptions d’œuvres de Jean-Sébastien Bach, mais il est aussi l’auteur d’un monumental concerto pour piano avec un choeur d’hommes dans le final, d’inspiration italienne et allemande, « un des plus difficiles , à cause de la conception symphonique des rapports piano-orchestre »(Michel Fleury) et c’est à l’orchestre que les thèmes apparaissent dans toute leur plénitude. Chez lui, le lyrisme italien se marie avec la rigueur de construction allemande,  » le classicisme objectif et l’exaltation romantique, la tradition polyphonique et l’innovation harmonique » (M.Fleury). Entre 1845 et 1855, il fut assistant-instituteur à l’école paroissiale de Saint Florian, puis il obtint un poste d’organiste à la Cathédrale de Linz, qu’il occupa jusqu’en 1868. Il a aussi composé une Suite symphonique « Turandot » et les operas « Arlecchino »(1917) et « Doctor Faustus »(1925).

En Autriche

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Anton Bruckner

brucknerC’est peut-être le seul compositeur dans l’Histoire de la musique chez qui ont coexisté le génie et une naïveté proche de la niaiserie. Hans von Bulow avait dit de lui: « moitié génie, moitié crétin » et Gustav Mahler disait: « moitié Dieu, moitié dadais ». Il naquit à Ansfelden, près de Linz, en Autriche, en 1824, d’un père instituteur. Il fit ses études humanistes et musicales à l’école de chant de l’abbaye de Saint Florian et devint organiste. Profondément croyant, il composa des pièces liturgiques. Entre 1845 et 1855, il fut assistant instituteur à l’école paroissiale de Saint Florian, puis obtint un poste d’organiste à la Cathédrale de Linz, où il resta jusqu’en 1868.

En 1863, après avoir assisté à une représentation de « Tannhauser » de Wagner, il en fut tellement impressionné, qu’il composa ses premières œuvres de caractère brucknérien, une symphonie en fa mineur, reniée plus tard (intitulée 00), une Messe en ré mineur (1864), la symphonie N.1 en ut mineur et une autre Messe en ré mineur (1866). Ce qui fascinait Bruckner chez Wagner, c’était le caractère héroique, sublime et élevé de la musique. En 1868, il obtint le poste de professeur au Conservatoire de Vienne. Il fut invité en France et donna un concert d’orgue à Notre-Dame de Paris, puis à Londres, au Royal Albert Hall. De 1872 jusqu’à sa mort, il composa huit symphonies, la 2e en ut mineur (1872), la 3e en ré mineur dite « Wagner symphonie » en hommage à son idole, la 4e en mi bémol majeur surnommée « romantique » par le compositeur lui-même, la plus célèbre (1874). De celle-ci à sa 9e, dont le dernier mouvement resta inachevé à cause de sa mort en 1896, Bruckner ne composa plus que des symphonies, à part quelques œuvres vocales comme son fameux « Te Deum » (1885), le « Psaume 150″ et « Helgoland », entre 1892 et 1893.

L’œuvre de Bruckner est caractérisée par une orchestration ample et majestueuse de ses symphonies où s’opposent les blocs formés par les cuivres à ceux formés par les bois, les cordes gardant quand même un rôle important. L’influence de Wagner est notable, mais aussi celle de la 9e symphonie de Schubert et, bien entendu, de Beethoven. Mais ses constructions ne sont pas rigoureuses comme chez ce dernier ou chez Brahms. Les différents thèmes se superposent sans les savantes transitions et les développements de ses grands prédécesseurs. Dans sa « 3e symphonie en ré mineur » composée en 1873, Bruckner utilisa des motifs empruntés à la « Walkyrie », à « Tristan » et aux « Maitres Chanteurs », mais il les supprima dans ses révisions de 1876-1877, à la demande du maitre de Bayreuth. La « symphonie N.4 en mi bémol majeur » dite « romantique » commence par un magnifique appel de cors qui énonce le premier thème, suivi par un autre motif joué en « tutti » par l’orchestre, un second mouvement « andante » un peu mélancolique, un « scherzo » qui fait penser à une partie de chasse et se termine par un « finale » monumental. La « 6e symphonie en la majeur » est une œuvre plus sereine qui commence par un « maestoso » discret et lumineux et un finale qui reprend le thème du premier mouvement. La « 7e symphonie en mi majeur » est l’une des plus souvent jouées, avec la 4e, car elle contient un second mouvement « adagio » très lyrique et d’une grande élévation, avec un thème que l’on retrouve dans son « Te Deum », alors que le mouvement initial est fortement inspiré de Wagner. La « 8e symphonie en ut mineur » est la plus longue et commence par un « allegro moderato » sombre, suivi d’un second mouvement « scherzo », habituellement placé en troisième position et d’un finale puissant et monumental. La « 9e symphonie en ré mineur » (inachevée) fut dédiée par le compositeur, à Dieu. Il ne put achever que les trois premiers mouvements, dont « l’adagio » reprend des thèmes de ses symphonies précédentes. Le « Te Deum« , œuvre de musique sacrée pour solistes, chœur et orchestre, qui témoigne de la foi fervente de Bruckner, fut très apprécié par Brahms et Mahler, qui écrivit sur la partition: « pour des langues angéliques, des chercheurs de Dieu, des esprits tourmentés ».

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Gustav Mahler

gustavmahlerIl naquit en 1860 à Kaliste en Bohème, actuellement république tchèque, étudia le piano au Conservatoire de Vienne, à partir de 1875. Après avoir écrit sa première œuvre « Das Klagende Lied », il étudia la direction d’orchestre et obtint des postes de chef d’orchestre dans plusieurs théâtres d’opéra , dont celui de Prague, en 1885, puis Leipzig, Budapest, où il dirigea des représentations de « L’or du Rhin » et « La Walkyrie » et Hambourg, de 1891 à 1897. Durant cette période, il acheva sa 1e symphonie (1896) et le cycle de lieder « Das Knaben Wunderhorn » (1894). Né dans une famille juive, il se convertit au catholicisme et devint directeur de L’Opéra de Vienne. Entre 1894 et 1896, il acheva sa 2e symphonie dite « Résurrection » et sa 3e symphonie, la plus longue (elle dure environ une heure et demie). Sa 4e symphonie date de 1900. En 1902, il épousa Alma Schindler, dont il eut deux filles. Entre 1902 et 1910, il composa les cinq autres symphonies, de la 5e à la 9e, commença une 10e, restée inachevée, les « Kindertotenlieder » (Chants pour enfants morts) et « Das Lied von der Erde » (Le Chant de la terre). Après un voyage à New-York, où il dirigea le Metropolitan Opera, en 1908, il retourna à Vienne, tomba malade et mourut en 1911.

Les symphonies de Mahler sont aussi longues que celles de Bruckner, sans doute plus hétéroclites et plus variées dans la forme, puisque son but était de « bâtir un monde (dans la symphonie) avec toutes les ressources techniques dont dispose un musicien ». Il ajoute à un orchestre déjà amplifié par Wagner, des instruments comme le xylophone, le carillon, le piano, la guitare et dans ses 2e, 3e, 4e et 8e symphonies, des solistes et des chœurs. Il combine les thèmes romantiques avec de la musique populaire autrichienne, en introduisant parfois des marches, des motifs triviaux, etc.
La « 1e symphonie en ré majeur » dite « Titan » a son premier mouvement surnommé « comme un bruit de la nature » qui commence par un jeu prolongé des cordes, auquel se superpose un motif de fanfare. Après le « scherzo », le troisième mouvement est une marche funèbre lente et calme, bâtie sur le thème de la chanson « Frère Jacques ». Dans la « 2e symphonie en ut mineur » dite « Résurrection », les cuivres sont augmentés, les percussions comportent des grosses caisses, des triangles, des cymbales, des gongs, un carillon… et le quatrième mouvement est un chant pour contralto, solennel, avec orchestre. Le premier mouvement est construit sur le modèle de la marche funèbre de la « symphonie héroïque » de Beethoven. La « 3e symphonie en ré mineur » a une instrumentation à peu près semblable à la précédente avec un monumental premier mouvement introduit par un appel solennel de cors, auquel répond le chant des violoncelles et des contrebasses. Le dernier mouvement est vocal avec une voix de mezzo-soprano. La « 4e symphonie en fa majeur » est une de celles qui ont été le plus souvent jouées. Elle est très lyrique, avec un premier mouvement qui contient des motifs ressemblant à des danses villageoises et un finale comprenant un lied chanté par une voix de soprano. La « 5e symphonie en do mineur » comprend cinq mouvements, dont le fameux « adagietto » utilisé dans le film « Mort à Venise » par Visconti. La « 8e symphonie en mi bémol majeur » dite « des mille » se divise en deux parties: 1-Hymne « Veni creator spiritus ». Allegro impetuoso. 2-Scène finale de « Faust ». Poco adagio. Son orchestration comprend, en plus des instruments traditionnels, un triangle, des cymbales, tam-tam, grosse caisse, cloches, piano, orgue, harpes et mandolines et plusieurs solistes avec chœur d’enfants et chœur d’adultes.

Le recueil de lieder « Das Knaben Wunderhorn » (Le Cor enchanté de l’enfant) est composé sur des poèmes de von Arnim et Brentano et certains extraits ont été incorporés dans les mouvements vocaux des symphonies. « Das Lied von der Erde » (Le Chant de la terre) est une suite de six lieder que Mahler considérait comme une symphonie avec des voix de contralto, baryton ou ténor qui se fondent avec l’orchestre comme un instrument supplémentaire.

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Hugo Wolf

hugowolfNé en 1860 à Windichgratz, actuellement en Slovénie, il étudia le piano, d’abord avec son père, puis au Conservatoire de Vienne avec Gustav Mahler qui lui fit découvrir la musique de Wagner. En 1879, il rencontra Johannes Brahms, mais leur rencontre n’eut pas de suite. D’ailleurs, entre 1884 et 1887, devenu critique musical, il prit parti pour Wagner et Liszt, contre Brahms. Entre 1887 et 1888, il composa la plupart de ses lieder et un poème symphonique « Penthésilée », rarement joué de nos jours. En 1897, atteint de défaillance mentale, il fut interné dans un asile psychiatrique de Vienne et mourut en 1903. Hugo Wolf est surtout connu comme compositeur de lieder et peut être considéré comme l’un des plus grands dans ce genre, avec Schubert, Schumann et Brahms. A part ses Morike Lieder et Goethe Lieder, il est aussi l’auteur de lieder sur les musiques populaires espagnoles et italiennes.

En Allemagne

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Richard Strauss

richardstraussFils d’un premier corniste de l’orchestre de Munich, très conservateur et anti-wagnérien, Richard Strauss naquit à Munich en 1864. Enfant prodige, il étudia la musique, commençant par les classiques allemands, jusqu’aux romantiques Mendelssohn, Schumann et Brahms. A partir de 1883, il dirigea l’orchestre de Meiningen et commença à connaitre les œuvres de Wagner, qui eurent un effet considérable sur sa carrière musicale. Après quelques premières œuvres symphoniques et de musique de chambre, il composa une série de poèmes symphoniques, « Aus Italien » (après un séjour en Italie) « Macbeth » (1886-1887) inspiré de Shakespeare, « Don Juan » (1887-1888) , « Mort et transfiguration » (1889), « Till Eulespiegel » (1894-1895), « Also sprach Zarathoustra » (1896), « Don Quichotte » (1897) et « Ein Heldenleben » (1898). En 1898, il épousa la soprano Pauline de Ahna. Il se mit à composer des opéras. Son premier grand succès dans ce domaine, fut « Salomé » (1904-1905) d’après l’œuvre d’Oscar Wilde, puis il y eut « Elektra » (1909) d’après la mythologie grecque, « Der Rosenkavalier » (Le chevalier à la rose) en 1911, « Die Frau ohne Schatten » (La femme sans ombre) en 1919 et « Arabella » en 1933. Tous ces opéras furent créés avec la collaboration du librettiste, écrivain et dramaturge autrichien Hugo von Hoffmanstahl, mort en 1929. Après l’avènement du nazisme en 1933, Richard Strauss accepta d’être président de la Chambre de musique du Reich, tout en gardant ses distances avec le régime nazi. En 1942, il écrivit son dernier opéra « Capriccio », l’année suivante, un deuxième concerto pour cor, le premier ayant été composé en 1883, les « Métamorphoses » por orchestre à cordes et les fameux « Quatre derniers lieder » en 1948, d’après des poèmes de Hermann Hesse et Eichendorff. Après la fin de la seconde guerre mondiale, il se rendit à Londres, sur l’invitation du chef d’orchestre britannique, Sir Thomas Beecham. De retour dans son pays, il mourut en 1949, à Garmisch-Partenkirchen, en Bavière.
Les poèmes symphoniques sont les premières œuvres importantes de Richard Strauss. C’est là qu’il affirme sa personnalité avec assurance, à partir du « Don Juan » composé alors qu’il n’avait que vingt-quatre ans. Sa musique s’impose par sa puissance, son coloris orchestral, sa richesse. Quelqu’un avait dit qu’il y a « du soleil dans sa musique ». Après « Aus Italien« , écrit après un séjour en Italie, il y eut « Macbeth » d’après Shakespeare, qui comprend la superposition de deux thèmes, celui de Macbeth et celui de sa « Lady ». « Don Juan » op.20, son premier chef d’œuvre, est inspiré d’un poème de Lenau. Le début, joyeux et plein d’énergie, décrit le caractère du héros. Le dialogue lyrique entre hautbois et clarinettes raconte une scène d’amour, puis un « crescendo » orchestral mène à une apogée chantée par les cors et le calme final, symbolise la mort de Don Juan. « Tod und Verklarung » (mort et transfiguration) op.24 décrit, d’après le compositeur, la dernière heure d’un artiste. Il est plus sombre et dramatique que ses autres ouvrages. « Till Eulenspiegel » op.28, raconte les péripéties d’un lutin espiègle, représenté par le cor et la clarinette, appuyés par une orchestration flamboyante, d’une vivacité extraordinaire, avec des ruptures de rythmes remarquables. « Also sprach Zarathoustra » (ainsi parlait Zarathoustra) op.30, inspiré par l’œuvre de Friedrich Nietzsche débute par la fameuse introduction avec trompettes et timbales, utilisée par le cinéaste Kubrick dans « 2001, l’odyssée de l’espace »; la musique passe ensuite par des moments profondément lyriques dans des épisodes nommés « de l’aspiration suprême », « des joies et des passions »… et finit avec de brefs sons de cloches et de gongs. « Don Quichotte » op.35 inspiré de l’œuvre de Cervantès, est un superbe poème symphonique en dix variations, où le violoncelle qui représente le héros, joue un rôle très important, alors que l’alto et la clarinette représentent Sancho Pança. Certaines des premières variations comportent des dissonances, puis, après un passage d’un magnifique lyrisme, on entend l’étonnant épisode de la lutte du héros contre les moulins à vent. « Ein Heldenleben » (une vie de héros) op.40 où le compositeur se raconte lui-même, avec un début héroïque et puissant, des moments parfois dissonants, les critiques symbolisés par des sons aigus de flutes, un passage tendre et lyrique représentant l’amour et le soutien de son épouse, la bataille contre les critiques, des réminiscences de ses œuvres précédentes et la victoire. « La Symphonie domestique » veut aussi raconter sa vie de couple.
Les opéras: « Salomé » d’après Oscar Wilde reprend le récit biblique où la belle-fille de Hérode demande la tète du prophète Jean-Baptiste. La musique décrit l’extrême sensualité de Salomé, à la vue du prophète et l’érotisme que dégage « la danse des sept voiles » où elle laisse tomber l’un après l’autre les voiles qui revêtent son corps. Dans « Elektra » Richard Strauss rend le rôle torturé de Clytemnestre, en utilisant à certains moments, la dissonance. « Der Rosenkavalier » (Le Chevalier à la rose), son opéra le plus joué, est aussi le plus néo-classique par son harmonie et sa polyphonie. On y entend des valses de type viennois, dans un style plus élaboré, des airs très mélodieux et le magnifique trio final de sopranos où la mélodie est d’un romantisme profond et qui peut être considéré comme l’un des plus beaux morceaux du théâtre lyrique. Citons, pour finir, les très célèbres « Quatre derniers lieder » avec accompagnement orchestral qui peuvent rappeler parfois, la musique du prologue du « Crépuscule des dieux » de Richard Wagner.

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D’autres compositeurs

Otto Nicolai (1810-1849) né à Konigsberg, étudia la musique à Berlin et succéda à Félix Mendelssohn au poste de chef d’orchestre. Son œuvre la plus connue est l’opéra « Les Joyeuses commères de Windsor » dont on connait surtout l’ouverture.
Peter Cornelius (1824-1874) poète et compositeur, est surtout connu pour son opéra-comique « Der Barbier von Bagdad » (Le Barbier de Bagdad) dirigé lors de sa création, par Franz Liszt à Weimar, sans beaucoup de succès.
Englebert Humperdinck (1854-1921) fut invité par Richard Wagner à Bayreuth, en 1880, pour la création de « Parsifal ». Il est connu pour son opéra « Hansel und Gretel », charmante féérie, inspirée d’un conte de Grimm.
Max Reger (1873-1916) pianiste, organiste et professeur de composition au Conservatoire de Leipzig, resté dans la tradition romantique, il composa des œuvres pour orgue, dont un prélude et fugue, une suite, des fantaisies et fugue… de la musique de chambre, un concerto pour piano et orchestre, un concerto pour violon et orchestre et des poèmes symphoniques.


 

 

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15 Responses to “Chapitre 21: Derniers Romantiques”

  1. Françoise (40) 21 avril 2009 at 21 h 05 min # Répondre

    Camille Saint-Saens professeur de Fauré ? ; j’aime assez bien le premier et je disais à mon mari très récemment que « cela faisait plusieurs choses que j’entendais sur RC qui me plaisaient bien ».
    Puccini : Tosca (vu à la TV le soir du Réveillon dernier et adoré). Entendu des extraits de « Madame Butterfly » qui me donnent envie – à défaut de le voir – au moins d’acheter un CD. Qu’en pensez-vous ? Turandot : j’aime beaucoup.
    Finalement, toutes ces découvertes c’est encore grâce à Radio Classique. Et à Vous, cher Roberto, qui avez su si bien m’intéresser et éveiller ma curiosité.
    Bonne soirée. Je vous embrasse amicalement.
    Françoise à Sanguinet

  2. Livadiotti Roberto 26 avril 2009 at 22 h 10 min # Répondre

    Chère Françoise, je viens de lire votre message,car je n’avais pas regardé ceux qu’il y avait à la fin de ce chapitre. Je ne connais pas très bien Madame Butterfly et personnellement, je préfère « La Bohème » et « Turandot ». J’aime bien aussi Saint-Saens,plus que Fauré. Connaissez-vous sa 3e symphonie avec orgue?Et « Introduction et rondo cappriccioso » pour violon et orchestre? Ca vaut la peine de les écouter.

  3. Françoise (40) 27 avril 2009 at 18 h 08 min # Répondre

    Merci cher Roberto de répondre à mon message. J’aime aussi beaucoup Turandot et La Bohême … enfin, au moins ce que j’ai pu entendre.
    En ce qui concerne Saint-Saens et sa 3e symphonie avec orgue et son Introduction et rondo cappriccioso pour violon et orchestre, je les ai peut-être entendus … Il faudra que je fasse attention si RC les passe. A moins que je ne leur demande !
    J’écoute P. Tesson. J’aime bien.
    Très amicalement.
    Françoise

  4. Livadiotti Roberto 1 mars 2010 at 0 h 13 min # Répondre

    Vous avez peut-etre raison,mais je ne connais pas « La Fanciulla del West » et pas assez « Madame Butterfly ».C’est vrai que le leitmotiv de Scarpia est un moment très important dans l’Histoire de l’opera. Je trouve l’orchestration de Puccini et les mélodies géniales,mais je pense qu’il y a plus de profondeur chez Verdi,n’est-ce pas? Bienvenue sur mon site.

  5. Françoise (40) 1 mars 2010 at 10 h 08 min # Répondre

    Sans beaucoup de connaissances – vous le savez – j’adore Verdi et j’aime beaucoup « Madame Butterfly ». Amitiés.
    Françoise

  6. Livadiotti Roberto 1 mars 2010 at 21 h 24 min # Répondre

    c’est aussi mon avis que ces derniers operas de Verdi sont ses plus achevés,mais j’aime aussi Le Trouvère(surtout les ensembles)et La Traviata(surtout la scène poignante du jeu de cartes).Merci pour les références sur le morceau de Verdi(le début de l’Aida)mais je n’ai pu retrouver celui de Puccini.J’essaierai à nouveau. Quant à Françoise,je vous remercie pour le résumé de « La Fanciulla del West ».

  7. Françoise 1 mai 2010 at 21 h 34 min # Répondre

    A part Wagner, Vincent d’Indy n’a pas cotoyé des compositeurs qui m’inspirent vraiment. Cette « Symphonie Cévenole », je l’écouterai demain. Peut-être l’ai-je déjà entendue sans en avoir retenu le titre.
    Je viens de voir votre commentaire sur Wolf. Il se trouve que sur RC, je l’ai entendu à deux ou trois reprises cette semaine. Je ne saurais dire quels étaient les morceaux mais j’ai bien aimé.
    Maintenant, il faut que je trouve « Weber ». Je l’entends régulièrement sur RC et à chaque fois ça m’a plu.
    Merci cher Roberto pour votre fidèle amitié. Je vous embrasse. A bientôt.
    Françoise

  8. Françoise 3 mai 2010 at 18 h 00 min # Répondre

    Je ne connaissais ni l’un ni l’autre. Je viens d’écouter « Amica ». J’ai ensuite écouté « Cavalleria Rusticana ». J’ai, et de loin, préféré le second.
    Très amicalement.
    Françoise

  9. Livadiotti Roberto 3 mai 2010 at 21 h 30 min # Répondre

    Oui, Françoise,je connais un morceau,un « intermezzo » de « L’Amico Fritz »,autre opera de Mascagni,mais je n’en connais que ce passage. Amitiés.

  10. Livadiotti Roberto 8 mai 2010 at 9 h 37 min # Répondre

    J’ignorais que Toscanini meprisait Puccini,j’avais lu que lors de sa direction de « Turandot »,il s’était arreté à l’endroit où Puccini avait interrompu l’oeuvre à cause de sa mort et qu’il avait dit: »Ici s’arrete l’oeuvre du maitre.Quant à Catalani,je ne connais que le célèbre morceau de « La Wally » « Ebben ne andro’ lontana et de Cilea,un air de « L’Arlesiana ».De « Andrea Chenier » de Giordano,je ne connais aucun passage,mais peut-etre aurais-je du les citer.Merci pour vos remarques.Je vais faire une revision de cette Histoire. Je crois que vous aviez raison pour Rachmaninoff,il mériterait une place un peu plus importante sans doute.

  11. Françoise (40) 9 mai 2010 at 13 h 46 min # Répondre

    Verdi … j’adore et j’aime beaucoup Wagner. Mais je reconnais, je suis une piètre « connaisseuse ».

  12. Livadiotti Roberto 9 mai 2010 at 15 h 26 min # Répondre

    Françoise,meme si vous n’avez pas encore de grandes connaissances musicales,je trouve que vous avez un gout su^r(je ne sais pas mettre les accents circonflexes!)et je constate qu’il a de remarquables connaissances en musique.Je devrais pt etre vous donner la phrase integrale de Toscanini à propos de la musique contemporaine,que j’ai trouvé dans ses lettres inédites,ds un N.de 2002 je crois.

  13. Françoise (40) 9 mai 2010 at 22 h 18 min # Répondre

    Cher Roberto,
    Vous êtes toujours très gentil et très indulgent vis à vis de ma personne. « Un goût sûr » (*)? Je ne sais pas. En tout cas, ce que je sais, c’est que je suis sûre de ce que j’aime … et probablement encore plus de ce que je n’aime pas ! Il n’empêche que j’aurais vraiment souhaité être plus experte.
    Très amicalement.
    Françoise
    (*) Pour l’accent circonflexe, vous tappez d’abord l’accent avant la lettre au-dessus de laquelle il doit se trouver.

  14. Livadiotti Roberto 10 mai 2010 at 16 h 17 min # Répondre

    Merci chère Françoise,j’avais essayé de taper l’accent avant,comme on le faisait sur les machines à ecrire et ça n’avait pas marché.Là j’ai réessayé et ça va.

  15. Françoise (40) 10 mai 2010 at 17 h 10 min # Répondre

    BRAVO ! Je vous embrasse ainsi qu’Aline. Bonne soirée.
    Françoise

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